OORALISE

OORALISE, rappeuse franco-malgache, fait partie des deux groupes d’artistes accompagnés par Catalyse dans le cadre du projet P.A.C.T.  Elle va faire plusieurs résidences artistiques à Catalyse pour préparer son prochain set.

Présentation

Comment as-tu commencé dans la musique?

Il y a deux ans, sur un coup de tête, j’ai directement sorti des projets sur les plateformes. J’étais dans une période compliquée de ma vie, pleine de doutes, autant sur mes études que sur le plan social. À l’époque, j’étais en première année aux Beaux-Arts de Clermont-Ferrand et j’ai commencé à participer à des open mics. J’avais déjà écrit quelques textes de slam et de rap, juste pour le plaisir et pour expérimenter.

En les partageant sur scène, j’ai eu de bons retours : les gens ont apprécié et m’ont demandé si j’avais des projets en cours. À ce moment-là, je n’en avais aucun. Mais c’est comme si quelque chose m’appelait : je me suis dit « lance-toi ! ». Alors je l’ai fait, sans trop réfléchir, en me disant que je n’avais rien à perdre. Aujourd’hui, je ne veux rien faire d’autre que ça.

À quel moment as-tu voulu te professionnaliser ?

Dès le début, quand j’ai sorti mon premier projet, j’avais cette naïveté de ne pas vraiment savoir dans quoi je me lançais, mais je savais déjà que je voulais m’investir à fond. Je voulais qu’il prenne la forme d’un album qui raconte une histoire, avec une vraie direction visuelle. C’était mon objectif principal.

Cet album, je l’ai créé pour intégrer l’école dans laquelle j’étudie aujourd’hui : la HEAD à Genève. Je devais présenter un projet personnel qui me ressemble, alors j’ai voulu le faire de manière professionnelle dès le départ.

Un autre déclic a été le Tremplin Rappeuz auquel j’ai participé en France : j’ai été sélectionnée parmi les finalistes alors que je faisais du rap depuis peu. Ça m’a fait réaliser que j’avais quelque chose à développer.

Que signifie ton nom d'artiste OORALISE ?

J’ai demandé à mes proches quel adjectif me décrivait le mieux, et ils m’ont répondu : « solaire ». En cherchant, j’ai trouvé l’anagramme « Oralise », qui fait écho au verbe « oraliser ». En ajoutant un deuxième « O », cela forme le chiffre 8, symbole de l’infini, et un mot de 8 lettres au total.

Le chiffre 8 a une grande signification pour moi. Depuis que je me suis lancée sérieusement dans la musique, il revient sans cesse. Par exemple, quand je prends le train, je suis souvent dans le wagon 8. Ce chiffre me suit depuis mes débuts, à chaque moment clé : mes premiers concerts, mes premiers résultats.

C’est aussi mon chemin de vie, et je suis convaincue que c’est lié à ce que je suis. Ça m’apporte un vrai sentiment de bien-être.

Comment définis-tu ta musique et qu’est ce qui t’a poussé à choisir ce genre musical en particulier ?

Je suis rappeuse, et la culture hip-hop m’inspire énormément. J’adore la danse : le hip-hop, le breakdance, les flash mobs… Le film Sexy Dance m’a particulièrement marquée, surtout le quatrième, avec cette compétition de hip-hop dans un vieux hangar. Cette énergie et cette liberté, c’est exactement ce que j’ai envie de transmettre dans ma musique.

Les films m’ont beaucoup inspirée, tout comme la musique que mes parents écoutaient : le jazz et la musique malgache. Mais c’est surtout ce besoin de dire les choses qui m’anime. Chacun de nous est destiné à exprimer ce qu’il sait faire de mieux.

J’ai toujours aimé raconter, parler, poser des questions… Une vraie pipelette ! La musique me permet d’être libre et fidèle à moi-même. Ce que j’aime particulièrement, c’est dire la vérité. J’aime aussi chanter, mais je ne me suis jamais vue comme une chanteuse. Je parle tellement vite, j’adore les rimes, et c’est là que je me sens à ma place.

Pourquoi mets-tu beaucoup en avant ton côté malgache ?

Mettre en avant mes origines malgaches dans ma musique, c’est rendre hommage à l’histoire de mon père et à la culture qui m’a profondément marquée.

Avec une maman française et un papa malgache, j’ai toujours été entre deux cultures, sans jamais appartenir pleinement à un lieu ou un pays. Mais c’est la culture malgache qui m’a été transmise intensément : les traditions, l’attachement à la famille, le partage des émotions. J’ai eu la chance d’aller plusieurs fois là-bas, et ça a forgé mon identité.

Mon père a quitté son pays, qu’il aimait beaucoup après avoir rencontré ma mère. Il a connu la ségrégation à cause de son nom et a dû se battre pour réussir, partant d’une famille modeste. Mettre en lumière sa culture à travers ma musique, c’est une manière de réparer cette histoire, de montrer que chacun mérite sa place et d’ouvrir les esprits à d’autres réalités que celles qu’on connaît en Europe.

J’ai grandi avec beaucoup de chances, mais aussi avec cette conscience que tout peut basculer et qu’il faut toujours garder du recul. La musique me permet de transmettre cette idée qu’on peut trouver de la joie, même dans les moments difficiles, et de montrer qu’on peut se contenter de peu tout en étant heureux.

Je suis quelqu’un de très positive, et j’ai envie de provoquer ça chez les autres, comme un héritage de ce que mes parents m’ont transmis.

Travail actuel

Sur quoi travailles-tu actuellement ?

Je prépare la réédition de mon EP “OO Delà”, sorti le 29 novembre, qui est disponible depuis le 28 février. Cette réédition, enrichie de deux nouveaux titres, me permet de faire revivre cet EP et de clore un chapitre important de ce qu’a été OORALISE jusqu’à présent.

J’ai beaucoup créé et partagé ces derniers temps, parce que j’en ressentais le besoin. Ces nouveaux morceaux représentent à la fois qui je suis aujourd’hui et la direction que je souhaite prendre pour la suite.

Qu’est ce qui inspire tes textes et tes sons ? Quels messages ou émotions cherches-tu à transmettre dans ta musique ?

Au début, je voulais surtout ouvrir les yeux aux gens. Aujourd’hui, mon but est de donner de l’espoir et de montrer qu’il faut se détacher du regard des autres.

J’ai envie de promouvoir une attitude authentique : être soi-même, pleinement. À travers l’émotion que je mets dans ma musique, parfois avec des mots crus ou complexes, je veux qu’on ne craigne plus de dire et de faire les choses.

C’est aussi prendre position sur ce qui se passe dans le monde, parler de ses origines, célébrer la diversité, sans se cacher. Que chacun puisse briller à sa manière, avec bienveillance envers soi-même.

Quels genres de retours sur ton travail t’encouragent à continuer ?

Voir les réactions positives des gens et savoir que ma musique peut les toucher me donne une vraie motivation. Les retours des professionnels qui m’entourent, qui prennent le temps de me conseiller sur ce que je peux améliorer, me poussent aussi à avancer.

J’ai surtout envie de montrer à mes parents qu’il est possible de suivre ses envies dans la vie. Pas pour réaliser leurs rêves à leur place, mais pour leur prouver qu’écouter son cœur, ça fonctionne.

Tu travailles beaucoup l’esthétique de tes clips et de ton univers visuel, quelle place joue l’image dans ton identité artistique ?

J’ai commencé dans la musique en développant des scénographies et des univers visuels, un aspect qui a toujours été essentiel pour moi. Par exemple, j’ai créé la scénographie et les décors du clip de mon morceau « Falaise ». J’en suis très fière, même si je n’avais pas tous les moyens pour concrétiser toutes mes idées.

Parfois, je veux aller trop vite, en faire beaucoup pour prouver la qualité de mon travail. Mais avec mes deux dernières covers, j’ai opté pour quelque chose de simple : juste moi, avec des vêtements qui me représentent. Et ça fonctionne, car rester authentique et spontané, tout en soignant le rendu, c’est tout aussi puissant selon moi.

Si tu devais collaborer avec un artiste actuel ou d'une autre époque ou discipline, qui choisirais-tu et quel genre d'œuvre créeriez-vous ensemble?

J’écoute beaucoup Doechii, une rapeuse americaine qui bosse avec beaucoup de femme, elle a sorti une mixtape « alligators bites never healed ». Elle est dans son énergie féminine, elle est très ancrée dans ce qu’elle fait, elle a sa proposition, ses outfits, j’aime ce qu’elle représente alors pourquoi pas faire un projet avec elle. Sinon bad bunny, c’est un artiste portoricain, il a sorti un album super cool ou il parle de ses origines et de sa culture. J’ai envie de faire une mixtape itinérante avec des artistes étranger, parler de nos rencontres, être dans l’échange, les gens avec qui je travaille ça devait être ces gens-là.

En autre discipline, j’ai un petit frère qui fait du basket. Il est aussi très dans le « délire américain ». Il est en pôle espoir, il va jouer dans des grosses équipes en centre de formation, pour moi le basket et le rap c’est très relié donc pourquoi pas un projet de développement de produit comme des baskets de sport ou streetwear, un projet relié.

Expérience à Catalyse

Que t’apporte le project d'accompagnement P.A.C.T ?

Ça m’a éclairé sur beaucoup de choses. J’ai eu beaucoup de remise en question, je suis indécise par rapport à d’habitude ou je fonce juste en me disant que je le fais seule. Ça me met face à mes points d’amélioration, c’est vraiment ce dont j’avais besoin pour avancer et avoir un retour et de l’aide pour progresser. Le fait d’avancer moins seule, clôture le chapitre d’avant ou je pensais devoir tout faire toute seule, je suis plus entouré, je suis moins dans cette urgence de faire de la musique. Je suis moins seule, je dois apprendre à expliquer ce que je veux faire ou je veux aller, apprendre à être plus concise et claire sur ce que je propose et écouter les autres.

Comment le fait d’être en résidence dans notre pôle artistique influence ton travail ?

Samedi, pendant ma résidence, je ne me sentais pas très bien. En ce moment, j’ai moins cette excitation de faire, avant j’avais envie de tout réussir, cette pression de devoir toujours être là, etc… et maintenant je peux être plus chill sur ça et me détendre, lâcher prise, me laisser guider. Grâce à l’aide de la DJ MULAH, qui est venue pendant ma résidence, j’ai pu me rater, crier, tester le son, craquer, me tromper, pour progresser.

As-tu créé quelque chose en particulier pendant ta résidence à Catalyse ?

J’ai refait l’ordre de ma Track liste de concert. Elle commence avec les premiers son rap récent qui me permettent de me présenter, mon attitude, mon flow. Ensuite on part dans le voyage avec des choses plus acoustiques et joyeuses qui me représentent aussi, puis, on finit avec du gros son rap un peu électro. Ça fait une ascension dans le show. J’ai pu avancer sur la construction du live, du set, et l’adapter de 30 à 45 min, le rendre modulable en fonction des lives que je vais faire. J’ai appris la méthodologie pour mettre en forme mes sons en fonction du temps que j’ai.

Quel est ton objectif à la fin de ta résidence et ton année avec le P.A.C.T ?

Je ne savais pas à quoi m’attendre pour la résidence. Je me pose encore des questions si je continu les études ou si je continu la musique. L’objectif est d’essayer d’améliorer ce que j’ai déjà, me dire que des gens m’écoutent, que si j’ai des questions c’est ok et que je suis soutenu. Je veux me dire que je peux être soutenu et je ressors avec des clés pour gérer mon truc. Qu’il faut y aller tranquille et pas trop se mettre la pression pour faire vite et beaucoup. Ça me fait aussi des nouveaux contacts.

Vision future

Comment vois-tu l’évolution de ton travail dans les prochaines années ?Objectifs moyen long terme

J’aimerai beaucoup travailler à l’international, j’ai envie d’aller voir ce qui se passe ailleurs, rencontrer d’autres personnes, je suis ouverte à un autre type de musique aussi. Avec la musique je vais être amener à voyager potentiellement, j’aime cette idée d’ouvrir le champ des possibles géographiquement pour pratiquer la musique.

Quel est l’endroit où tu rêves de rapper ?

Dans mon pays à Madagascar, je ne sais pas ce que ça donnerait mais ça pourrait être cool. Dans des évènements caritatifs, pour apporter quelque chose à un pays, pour des enfants ou autre. Ou sinon, dans les shows américains, j’aime beaucoup le stand up, donc pourquoi pas faire quelque chose d’hybride.

Ou pouvons-nous suivre tes actus et écouter ta musique ?

Partout. Sur toutes les plateformes :  Spotify, Deezer etc. Sur YouTube, il y a mon clip « Falaise ». Sur TikTok je poste des freestyles et sur Instagram ce sont les sorties officielles et un feed plutôt travaillé et esthétique.

Aurais-tu un conseil à donner à un.e artiste qui se lance dans la musique ?

Croire en soi, et le faire avec passion. Aller voir des gens, ne pas craindre de se montrer. Se lancer. Ne pas se forcer, sortir des morceaux même s’ils ne sont pas de haute qualité. Ne pas avoir peur et se dire que ça prend du temps et que c’est ok. Se détacher des chiffres, du nombre de vues, les artistes qui explosent sont souvent là depuis 5 ans et on ne voit pas toujours le travail de fond, c’est un métier. Ne pas lâcher, être régulier, et c’est normal d’avoir des moments moins productifs.

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The Editorial

Already the second edition of Avoclap, this festival whose name can be unpacked, to better savour its fragrances and flavours.
Vocal improvisation and body percussions: the voice, the body… These instruments, we carry them within us, each and every one of us.
Available always and everywhere – especially when we are connected to ourselves and to others!
An “unplugged” festival, naturally simple, close to the essential.
A festival in the garden of childhood, since we have played these instruments from the very beginning—of time and of our lives.
A festival to blossom, to learn, to create, to receive and to give… to evolve.
A festival celebrating the art of improvising together with the body and the naked voice.

What’s it like? Workshops during the day, with renowned facilitators coming from several regions of Europe.
Friendly meeting spaces, where words and exchange flow naturally, when one has just been carried by the voices of the group, entering together into the flow, here and now, play and joy.
And when evening comes, as a spectator ready to open up once again, still tingling with the emotions of the day, we vibrate with the scheduled performance.

The atmosphere? Full of simplicity, easy-going, kind and generous.
Whatever your level, you come as you are, you find what you’re looking for – even what you never suspected you were seeking – and you leave having moved forward on your path.

The hope? To contribute to growing the community of beings who are sensitive to the power of co-improvisation and circle song, like a nurturing breath toward a more harmonious world.

We’re waiting for you!

Charles Raszl

Charles Raszl est guitariste, chef d’orchestre, interprète, arrangeur, compositeur, éducateur artistique et directeur musical et théâtral. Il est diplômé de l’université fédérale de São Carlos en éducation musicale.

Diplômé du conservatoire classique de guitare, il rejoint le groupe vocal de l’université de São Paulo, où il rencontre Fernando Barba, fondateur des Barbatuques, un groupe de référence pour la percussion corporelle au Brésil, dont Charles est toujours membre aujourd’hui.

Il se déplace en Europe, en Asie, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et au Brésil et intervient dans divers festivals de Body Music (comme l’IBMF-International Body Music Festival, PDF / France / Paris, MC Uruguay, RMW Finland et Festival et Body Rhythm Festival de Hambourg) apportant son enseignement, fruit d’une recherche sur les techniques traditionnelles de body music et de danse brésiliennes. Il est directeur artistique du Collettivo Rosario en Italie depuis 2019 et du CorpInFesta Body Music and Dance Festival.

Gaël Aubrit

Gaël a découvert Bobby McFerrin en 2010, suite à quoi l’improvisation a cappella s’est installée au centre de sa vie et n’a plus cessé de le passionner. En 2012 il a co-fondé le projet Chant Pour Tous, inspirant la naissance d’une centaine de cercles réguliers de chant improvisé gratuits et ouverts à tous en Europe. Cette vision d’une pratique simple, accessible et populaire a toujours cohabité avec le désir de développer et affiner la dimension artistique des circlesongs et de la co-improvisation. Il a ainsi collecté et modelé des outils d’apprentissage à l’intention de personnes prêtes à s’investir pour aller plus loin musicalement. Il a dirigé un cursus de formation en co-improvisation sur trois ans, formé des chanteurs de tous niveaux, ainsi que des professeurs ou facilitateurs d’impro vocale, des musiciens intervenants en milieu scolaire et autres professionnels de la musique. En 2019 il a rejoint les intervenants du stage annuel de Circlesongs de Bobby McFerrin aux Etats-Unis. Il est en lien avec de nombreux collègues et structures en France et à l’étranger dans le but de contribuer autant que possible au développement communautaire, pédagogique, artistique et populaire de ces merveilleuses pratiques.

Mattias Wyss & Annie Kummer

Mattias est un enseignant spécialisé, professeur principal et musicien scolaire avec une grande passion pour la musique corporelle et une vaste expérience avec divers ensembles de musique corporelle (dont clapappella et RAMAJE) Il est également animateur d’ateliers de percussion corporelle. Il chante avec sa femme Annie Kummer dans le groupe « clapappella » et en duo avec laquelle ils animent des ateliers de musique corporelle et d’improvisation vocale pour les couples/duos.

Annie a une expérience variée dans l’enseignement que ce soit dans l’improvisation (théâtre, musique, danse), la modération (festivals, événements, congrès) et le chant (chœur, groupe, ensemble). Elle est maître de conférences à l’université, développeur organisationnel et leader en théâtre centré sur les thèmes. Elle chante avec son mari Mattias Wyss dans « clapappella » et en duo avec lequel elle organise des ateliers de musique corporelle et d’improvisation vocale pour les couples/duos.

Oskar Boldre

Autodidacte, vocaliste, multi-instrumentiste, directeur de chœurs, compositeur et enseignant, Oskar a rencontré McFerrin pour la première fois en 1992. Depuis 1996, il dirige régulièrement des circle songs et des groupes d’improvisation en Suisse et en Italie. En 1997, il a fondé les chœurs Ancore d’Aria et Goccia di Voci. En 2014, il a créé l’école d’improvisation vocale et gestuelle et écrit la méthode GLV – Giocando La Voce. Il est également actif en tant que soliste et avec le quatuor Vocalia.

Sonja Morgenegg

Sonja Morgenegg a étudié le chant jazz à l’école de jazz de Saint-Gall. Elle a ensuite suivi diverses formations aux États-Unis (Co-Pilot Rhiannon) et en Allemagne dans les domaines de la respiration, du corps, de la voix, de l’improvisation et du théâtre. Depuis 2008, elle travaille en tant que coach vocal, yodleuse et chanteuse indépendante. Le jodel libre a accompagné la chanteuse depuis son enfance et a permis à l’artiste d’atteindre un nouveau niveau, plus libre, grâce à l’improvisation vocale. Depuis 2016, elle se consacre intensivement au yodel naturel suisse. Sonja Morgenegg voyage régulièrement avec l’auteure à succès Daniela Schwegler (Traumalp, Hüttenwartinnen, Landluft, Uferlos, Grünkraft) en tant qu’artiste solo et yodleuse improvisée. L’artiste célèbre l’improvisation libre avec la formation Triado.ch. Avec “Sooon”, elle combine toutes ses compétences en matière d’improvisation, de yodel, de musique du monde et de composition www.sooon.li. En 2023, l’artiste sort un autre album solo “Wildjodel”, qui contient 18 yodels composés de manière sauvage et qui constituent la base de ses cours de yodel sauvage.

L'édito

Déjà la seconde édition d’Avoclap, ce festival dont le nom se décortique, pour en mieux goûter les parfums et les saveurs. Improvisation vocale et body percussions : la voix, le corps… Ces instruments, nous les avons en nous, chacun.e de nous. Disponibles toujours et partout – surtout lorsque l’on est connecté à soi et aux autres ! Festival « unplugged », naturellement sobre, proche de l’essentiel. Festival au jardin de l’enfance, puisque nous avons joué de ces instruments dès l’origine, des temps et de notre vie. Festival pour s’épanouir, pour apprendre, pour créer, pour recevoir et donner… pour évoluer. Festival célébrant l’art d’improviser ensemble avec le corps et à voix nue.

Cela se passe comment ? Des ateliers en journée, avec des intervenants reconnus venant de plusieurs régions d’Europe. Des espaces de rencontre conviviaux, où la parole et l’échange coulent de source, quand on vient de se laisser porter par les voix du groupe, d’entrer ensemble dans le flow, ici et maintenant, jeux et joie. Et quand vient le soir, spectateur prêt à s’ouvrir encore, tout frémissant des émotions de la journée, on vibre face à la performance programmée.

L’ambiance ?  Toute en simplicité, bon enfant, bienveillante et généreuse. Quel que soit son niveau, on vient avec ce que l’on est, on trouve ce que l’on cherche – ce que l’on était loin de soupçonner chercher même, et l’on repart en ayant avancé sur le chemin.

L’espoir ? Contribuer à développer la communauté des êtres sensibles au pouvoir de la co-improvisation et du circle song, comme un souffle bienfaisant vers un monde plus en harmonie.

On vous attend !

Sonja Morgenegg

Sonja Morgenegg studied jazz singing at the St. Gallen Jazz School. This was followed by various further training courses in the USA (Co-Pilot Rhiannon) and Germany in the areas of breathing, body, voice, improvisation and theater. She has been working as a freelance voice coach, yodeler and singer since 2008. Free yodeling has accompanied the singer since her childhood and has gained a new, freer level for the artist through vocal improvisation. She has been intensively involved with Swiss natural yodeling since 2016. Sonja Morgenegg regularly travels with bestselling author Daniela Schwegler (Traumalp, Hüttenwartinnen, Landluft, Uferlos, Grünkraft) as a solo artist and improvisational yodeller. The artist celebrates free improvisation with the formation Triado.ch. With “Sooon”, she combines all her skills in improvisation, yodeling, world music and composition www.sooon.li. In 2023, the artist released another solo album “Wildjodel”, which contains 18 wildly composed yodels that form the basis of her wild yodeling courses.

Oskar Boldre

Autodidact, vocalist, multi-instrumentalist choirs director, composer and teacher, first met McFerrin in 1992. He has been conducting Circlesongs and improvisation groups regularly in Switzerland and Italy since 1996. In 1997 he founded the choirs Ancore d’Aria and Goccia di Voci. In 2014 he founded the school of vocal and movement improvisation and wrote the GLV method – Giocando La Voce; active as a soloist and with the Vocalia quartet.

Mattias Wyss & Annie Kummer

Mattias is a special needs teacher, head teacher and school musician with a great passion for body music and diverse experience with various body music ensembles (e.g. clapappella and RAMAJE) and as a body percussion workshop leader. He sings together with his wife Annie Kummer in «clapappella» and as a duo and organises workshops on body music and vocal improvisation for couples/duos.

Annie has diverse (teaching) experience in improvisation (theatre, music, dance), moderation (festivals, events, congresses) and singing (choir, band, ensemble). She is a university lecturer, organisational developer and leader in theme-centred theatre. She sings with her husband Mattias Wyss in «clapappella» and as a duo, and organises workshops on body music and vocal improv for couples/duos.

Gaël Aubrit

Gaël fell in love with vocal improvisation and circlesongs through meeting Bobby Mcferrin in 2010. He dedicates most of his life to spreading and refining this particular art form. Initially passionate about songwriting and musical composition, he graduated from the ENM Villeurbanne with a State certificate in musical studies (DEM) in singing. He then became a certified teacher of Allan Wright’s « Le Chanteur Moderne », a science-based vocal technique approach that he taught in private lessons and in various music schools in his hometown Lyon, France, specializing in voice therapy for singers. In 2012 he co-founded « chant pour tous »: vocal improvisation events that are free and open to everyone, with the intention of spreading vocal improvisation to a larger audience. 12 years later, more than 50 chant pour tous circles are happening every month all over France, Belgium, Switzerland, Réunion, Italy and other countries. Gaël’s philosophy tends to bring together a simple, accessible and popular way to practice music with the desire to develop and refine the artistic dimension of circlesongs and co-improvisation. He has thus collected and modelled learning tools for people who wanted to broaden their musical skills. He has directed a three-year training course for co-improvisation; he trained singers of all levels as well as teachers and improv singing facilitators, and other music professionals. From 2019, he joined the teachers’ team in Bobby McFerrin’s Circlesongs workshop in the USA. He has been building connections with a lot of fellow singers and music and cultural organisations in France and abroad in order to develop as much as possible the community of improvised singing alongside the wonderful educational, artistic and popular experience it offers.

Charles Raszl

Charles Raszl is guitarist, conductor, performer, arranger, composer, art educator and musical and theatrical director. He graduated from the Federal University of São Carlos in Music Education.

After completing the Classical Conservatory of Guitar, he joins the vocal group of the University of Sao Paulo, where he meets Fernando Barba, founder of Barbatuques, a reference group for body percussion in Brazil of which Charles is still a member today.

He moves to Europe, Asia, North America, South America and Brazil through various Body Music festivals (such as the IBMF-International Body Music Festival, PDF / France / Paris, MC Uruguay, RMW Finland and Festival and Body Rhythm Festival of Hamburg) bringing his teaching , the result of research into traditional Brazilian body music and dance techniques. He has been artistic director of Collettivo Rosario in Italy since 2019 and also of the CorpInFesta Body Music and Dance Festival.

Offrir un bon cadeau

Vous souhaitez faire plaisir à un proche et cherchez une idée de cadeau originale et personnalisée, choisissez un bon cadeau Catalyse !

Avec nos cours de chant et de théâtre adaptés aux différentes envies et tranches d’âge, vous pourrez faire découvrir une activité ludique et vocale à l’un de vos proches. Notre équipe est à votre écoute pour vous conseiller.

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Chèques créatifs

Catalyse attribue des bourses pour aider certains élèves à financer leur parcours musical. L’attribution se fait selon des critères sociaux et financiers. Les demandes de bourses sont obligatoirement formulées par l’intermédiaire du formulaire d’inscription au cours, puis d’un dossier à compléter.

Nos chèques créatifs sont financés grâce à la générosité d’une fondation privée désirant rester anonyme.

Option musique au collège

Les élèves qui suivent l’option musique parmi les disciplines communes en 1ère et 2ème année de collège peuvent obtenir une prise en charge des cours suivis à Catalyse à concurrence d’environ CHF 1’400.- / an (se renseigner auprès de l’administration du collège concerné).

Calendrier 2024/25

Ré-ouverture du secrétariat – Lundi 19 août 2024
Rentrée – Lundi 09 septembre 2024
Vacances d’automne – Du lundi 21 octobre au dimanche 27 octobre 2024
Vacances de Noël – Du lundi 23 décembre 2024 au dimanche 5 janvier 2025
Vacances de Février – Du lundi 24 février au dimanche 2 mars 2025
Vacances de Pâques – Du vendredi 18 avril au dimanche 4 mai 2025
Ascension – Jeudi 29 mai 2025
Pentecôte – Lundi 9 juin 2025
Vacances d’été – À partir du lundi 23 juin 2025